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C'est cependant sur la question des "petites" frégates qu'il y a le plus grand écart entre ce qui serait nécessaire et ce qui est prévu. En effet, quand on regarde de plus près, on voit bien qu'avec 13 à 14 navires de premier rang, on n'assure pas le remplacement des Lafayette quoi qu'en disent les politiciens.
L'objectif officiel de la FTI est de compléter la classe de navire de premier rang à 15 unités malgré seulement 8 FREMM commandées (dont 6 ASM) ainsi que les deux FDA de classe Forbin. C'est par conséquent un programme mal orienté du fait d'un positionnement clairement numérique (le dogme des 15 navires de premier rang) et financier. Idem pour l'intégration du radar SF500 que je ne trouve pas spécialement esthétique. On voit bien que l'on a voulu faire travailler les bureaux d'études alors qu'il y avait les briques nécessaires via entre autre l'ancien programme FM 400 (cf. images d'artiste ci-contre).
Pour revenir au projet, quand on fait les comptes, en 2002, nous avions 13 frégates de premier rang (4 AA, 9 ASM) sans compter les 5 frégates furtives de classe Lafayette et les 6 frégates de surveillance de classe Floréal. Pour moi, ces dernières forment le second rang intermédiaire entre la frégate océanique genre FREMM et les corvettes.
En tout, c'est une petite dizaine d'unité supplémentaires qui me semble nécessaire. car on voit bien que la flotte totale de frégates doit atteindre le chiffre de 23-24 unités pour être correct. Ceci est d'autant plus vrai qu'officiellement, au moins 6 frégates sont envisagées pour l'outre-mer. Pour ma part, je monterais même le besoin à 7 frégates en outre-mer et 9 frégates en tout. Elles seraient positionnées dans les ports suivants :
L'objectif est de disposer d'une frégate modulaire pouvant s'adapter à différentes situations. Le meilleur exemple actuel est le LCS américain mais il est nettement sous-armé en configuration basique d'origine pour véritablement correspondre. En même temps, par son tonnage, c'est en réalité une corvette.Et le cahier des charges demande une frégate modulaire.
Sa principale mission sera la sécurisation de notre Zone Économique Exclusive en outremer. Mais on pourrait aussi la retrouver dans le cadre de la lutte contre les menaces asymétriques comme la piraterie et les attaques terroristes.
La participation à des combats en zone littorale pouvant comprendre un rôle d'appui-protection sur une opération amphibie est également sérieusement envisagée.
vision de la FTI par l'auteur et le dessinateur - © Jacques MARQUET
Il s'agira donc de pouvoir circuler sans problème dans les lagons grâce à un tirant d'eau réduit et un équipement sonar
adapté à la navigation par petits fonds, tout en étant suffisant stable pour assurer des missions de haute mer.
Associé au missile surface-air Sea Ceptor, le Naval Strike Missile norvégien serait sans doute l'idéal pour l'anti-surface. En tout cas, le NSM est le seul missile européen moderne qui ne fasse pas plus de 4 m de long avec une charge correcte. Et il existe même une version appelée JSM-VL (Joint Strike Missile -Vertical Launch) qui soit apte au lancement vertlcal (mais uniquement pour le moment via le système américain Mk-41 et non le système européen SYLVER).
les FTI de classe Montcalm en chiffres :
Pays : France
Concepteur : DCNS - Lorient
Longueur : 116 m
Largeur : 18 m
Tirant d'eau : 4,5 m
Déplacement : 3.250 tonnes à pleine charge
Vitesse max. : 25 nœuds
Puissance : 20 MW
Distance franchissable : 8.500 nautiques à 15 noeuds
Equipage : 100 hommes
parc aérien : 1 Airbus H-160 (ou 1 NH-90 NFH sur les unités basées en métropole)
Armement :
En cas de crise grave, il y a également la possibilité d'installer 2 containers CVS 302 Hoplite (24 missiles chacun) pour augmenter de 50% le nombre de missiles embarqués. On peut aussi utiliser la zone pour déployer des missiles-rôdeurs ou tout autre équipement secondaire léger.
Le système mer-sol CVS 302 Hoplite me semble un complément indispensable à la tourelle Oto-Melara de 76 mm
SR. En effet, dans le cadre d'un combat littoral, il faut pouvoir effectuer des tirs de contre-batterie à longue distance en limitant les risques de dégâts collatéraux.
unités envisagés : 11 ou 12