P.S. : Page non mise à jour
Avec 76 hélicoptères, la marine va disposer d'un parc plutôt correct malgré la création du Corps des Garde-Côtes. L'une des raisons principales est l'augmentation du nombre de navires pouvant embarquer des hélicoptères.
I) les HH-71FR Krestel
s'il y a bien une mission que l'aéronautique navale a du abandonner faut de moyens aériens, c'est la recherche et le sauvetage au combat (RESCO / CSAR en anglais) de ses pilotes depuis le porte-avions. Et avec le retrait du mythique Super Frelon, elle a même perdu d'autres capacités.
Pour redonner une véritable capacité RESCO aéronavale à la marine, pour ma part, je préconise d'aller rechercher l'appareil le plus adapté disponible en
Europe. même si l'EC-725 est une bonne machine, elle est battue à ce petit jeu par le lourd et puissant AW-101 Merlin. dans le cadre d'un appel d'offres de l'USAF, le constructeur
anglo-italien Agusta Westland avait développé une version CSAR : le HH-71 Krestel. Le HH-101 commandé par l'Italie est une autre version adaptée très similaire.
Si actuellement, l'appareil anglo-italien est la meilleure solution pour le sauvetage en mer longue distance mais également la RESCO, il devra faire face à la concurrence du futur Airbus Helicopters X6 qui pourrait au final être une meilleure solution. Même si elle sera plus couteuse car la version est totalement à développer. Bien entendu, l'EH 1/67 Pyrénées restera le coordinateur et l'expert dans le domaine de la RESCO en temps qu'Organisme à Vocation InterArmes chargé de la mission.
Au final, avec la nécessité de l'utiliser également pour assurer les liaisons longue distance du fait de l'absence de C-2D Advanced Greyhound (non choisi par les américains), ce sont 14 machines qui devront être commandées quelque soit le modèle au final choisit. Je préconiserais donc de déployer 9 machines à Hyères qui serait le nouveau QG de la Flottille 32F. Un détachement de 5 appareils assurerait cependant depuis Lanvéoc en autre la veille au profit du SAR Atlantique.
II) les NH-90 Caïman Marine (ou NH-90 NFH)
Avec le NH-90 Caïman dans sa version navale, la marine nationale est en train de disposer d'une superbe machine de nouvelle génération. vu que j'ai un peu plus de navires qui peuvent l'utiliser, je préconise la commande d'un 28e exemplaire. cela permettra d'armer deux flottilles de 14 appareils depuis Hyères et Lanvéoc avec respectivement la 31F et la 33F.
le NH-90 NFRS est la version support du NH-90 Caïman marine. Il est doté d'une rampe arrière. sa mission initiale est le transport de matériel mais aussi et surtout le sauvetage en mer. en effet, entre avril 2010 et décembre 2011, la marine nationale n'a pu compter que sur 2 EC-225 pour assurer le sauvetage en mer. c'est pas franchement admissible. il a été commandé à 13 exemplaires dans cette version qui est opérationnelle depuis décembre 2011 vu que les 8 premiers NH-90 sont tous dans cette variante.
Même si le NH-90 NFRS est capable de recevoir le kit ASM/ASF, c'est le NH-90 NFRN qui est la version combat et donc celui qui logiquement en est doté. Au vu de ma flotte de 15 navires de premier rang, je recommandes la commande d'un appareil supplémentaire dans cette version avec tout ce qui va avec pour garantir l'équipement de l'intégralité de la flotte avec cette machine.
Au final, la Flottille 33F disposera de 12 appareils à Lanvéoc (29) dont 5 NH-90 NFRN. En effet, le détachement SAR/AEM de Cherbourg restera doté de 2 hélicoptères NH-90 NFRS contrairement aux 2 détachements du Touquet et de La Rochelle. Basé à Hyères (83), la Flottille 31F disposera exactement de l'inverse avec 5 NH-90 NFRS et 9 NH-90 NFRN au profit prioritairement de la flotte basé à Toulon.
III) les hélicoptères légers : Dauphin, Panther et H-160M
Actuellement, la flotte dispose d'un parc de 26 Dauphin et Panther au sein de l'aéronautique navale :
Du fait de la création d'un Corps de Garde-Côtes doté de sa propre force aérienne, toutes les missions de service public pourront être transférées vers ce nouvel organisme. Il faudra cependant continuer à assurer la mission Pedro depuis les porte-avions et équiper les différents navires auxiliaires dont les futures FTI.
Comme prévu dans le programme HIL, c'est bien le H160M qui sera le nouvel hélicoptère pour remplacer les Dauphin Pedro et les Panther. En plus des 28 exemplaires spécifiques, l'aéronautique navale exploiterait 6 appareils plus basique au sein de l'Escadrille 22S pour des missions de formation. Il s'agit de H160 AEM identiques aux appareils mis en oeuvre par le Groupement Aérien des Garde-Côtes.
A) le H-160M Guépard
Malgré une modernisation en cours au standard Panther Mk2, les actuels AS-35SA seront à remplacer à moyenne échéance en même temps que les frégates Légère de type
Lafayette et les frégates de surveillance qui servent de porteur à environ la moitié de la flotte. Selon moi, il est impossible de mutualiser leur remplacement avec celui des Gazelle de l'armée
de terre. Il faut une solution propre à la marine via la version militarisée du H-160 qui sera appelé H-160M Guépard dans l'armée française.
Il s'agit d'acheter un total de 21 H-160M Guépard équipés d'un système de
combat qui a été nettement amélioré par rapport à celui implanté sur le Panther Mk2. De nombreux changements ont été apportés pour installer un système qui soit réellement à la hauteur de la
machine. Voilà un résumé des changements :
De même, un véritable système d'autoprotection anti-missile est inclus. Avec une telle machine, les unités de second rang qui en seront dotées devraient disposer de capacités considérablement accrues par rapport à la situation actuelle.
B) le H-160 Pedro
Avec deux porte-avions nucléaires à l'horizon 2030-2035, le parc actuel de 3 SA-365F Pedro sera totalement insuffisant. Il l'est même déjà puisqu'il faut déployer à bord du porte-avions Charles de Gaulle une Alouette III pour assurer la permanence Pedro de jour. La raison en est que le parc d'AS-365F est d'hors et déjà trop juste et je trouve cela inacceptable. C'est donc l'achat de 7 H-160 Pedro qui doit être envisagé pour faire face aux besoins.
Par rapport au H-160 AEM, le H-160 Pedro est très similaire. Les principales différences sont liées à un usage possible en zone de conflit avec des équipements supplémentaires. Ces derniers seront similaires à ceux dont seront dotés les H-160M Guépard. On retrouvera ainsi la console tactique STEG (Système Tactique Embarqué pour Guépard) ainsi que le système d'autoprotection de nouvelle génération. On retrouvera également des équipements des H-160AEM avec :
Idéalement, les 4 premières machines devraient être disponibles et opérationnelles avant la fin du 3e (et dernier ?) Arrêt Technique Majeur du porte-avions Charles de Gaulle.
C) le déploiement opérationnel
Basée à Lanvéoc (29), l'Escadrille 22S disposera de 10 machines dont 6 H160 AEM qui seront donc principalement utilisés pour l'instruction. Grâce à 4 H-160M Guépard complétant sa flotte, la 22S pourra également fournir les détachements embarqués sur des navires basés à Brest. Il s'agirait de 3 frégates de type FTI et d'un patrouilleur polaire type POBG.
Renforçant son positionnement à Hyères (83), la Flottille 35F sera surtout spécialisé dans le sauvetage avec une flotte comprenant 6 H-160 Pedro et 4 H-160M Guépard. Elle supervisera également l'entretien des 2 machines (1 Pedro + 1 Guépard) rattaché au CEPA/10S et également basées à Hyères.
Les 12 autres H-160M Guépard seront basés en outre-mer au sein des 4 détachements ultra-marins autonomes formant la nouvelle Flottille 34F. Étant le plus important avec 5 machines, c'est sans doute le détachement situé à Saint-Denis de la Réunion qui sera le gardien des traditions et de l'étendard.
On aura également 3 appareils qui formeront le détachement Antilles-Guyane basé à Fort-de-France. Les 4 derniers appareils seront répartis entre les détachements de Nouméa et Papeete avec 2 appareils chacun.