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L'aviation légère est en réalité le nom maintenant donné pour parler de l'ensemble du parc d'hélicoptères. Et il sera très conséquent puisque cela représente 452 machines pour les 3 armées et le nouveau Corps des Garde-Côtes sans compter la formation initiale. Avec 289 machines, l’aviation légère de l'armée de terre (ou ALAT) sera le principal contributeur de cette force nouvelle génération.
Avec l'EC-665 Tigre HAD et le NH-90 Caïman, deux des principaux programmes de rééquipement pour l'ALAT sont déjà en cours. On peut donc dire que la situation est pas si mauvaise. Et bien non, car les nouvelles machines arrivent trop lentement et en quantité trop limitée. En effet, la capacité d'aéromobilité française est vraiment dans un mauvais état car beaucoup trop vieille en moyenne. Et malgré le travail remarquable des personnels techniques qui s'en occupent.
La marine est également en cours de modernisation avec le NH-90 NFH. Si 13 machines sur 27 étaient déjà là fin 2014, les capacités militaires ne sont pas encore
totalement au rendez-vous mais cela devrait rapidement évolué. En même temps, on a pas beaucoup de bateaux qui sont d'hors et déjà compatible avec la nouvelle machine.
Avec ses EC-725 (enfin, H-225M maintenant !!), l'armée de l'air est sans doute la moins critique des 3 armées en terme de capacité. Elle ne peut cependant tout
compenser. Cependant, elle devra poursuivre une certaine rationalisation de ses modèles pour gagner en efficacité. La mise en service du nouveau H160 pourrait être très pragmatique car celui-ci
est potentiellement très intéressant pour les missions de service public.
La modernisation de l'aviation légère est une tâche énorme qui demande du pragmatisme pour rationaliser au maximum les modèles sans grever les capacités opérationnelles par de mauvais choix. J'ai ainsi nettement plus de mal à voir le H160 dans l'ALAT que dans les deux autres armées.