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Vu que les moyens militaires participent à leur manière à la sécurité du territoire français, il me parait indispensable de parler également des moyens civils. Surtout que l'on parlait en 2008 et
2013 de Livre Blanc sur la défense et la sécurité nationale. Ce qui inclus à mon sens les moyens étatiques nécessaires pour les missions intérieures.
Pour la Sécurité Intérieure, les moyens dépendent ainsi plutôt du Ministère de l'Intérieur avec l'apport du Ministères des Finances. En effet, il s'agit principalement des hélicoptères de la gendarmerie nationale même si les douanes apportent également quelques avions et hélicoptères. La Police Nationale ne dispose pas réellement d'un parc propre lui permettant d'assurer ses missions.
En cas de création d'un corps de garde-côtes, cette organisation pourrait totalement revu, l'essentiel des moyens douaniers étant alors transféré au nouvel organisme.
Au niveau de la sécurité intérieure, le parc est relativement homogène mais reste en moyenne relativement ancien avec encore la présence d'hélicoptère de type Écureuil monoturbine. Si un budget assez conséquent semble nécessaire pour finaliser le remplacement de ces derniers, on pourrait cependant faire des économies en centralisant la gestion du parc au sein d'un même organisme interministériel. Le cas des Beechcraft King Air 350 ER des douanes est une démonstration assez flagrante des soucis que l'on peut avoir à vouloir gérer en interne un programme. Il vaut mieux externaliser la gestion des programmes au sein d'un organisme spécialisé comme la DGA.
I) La Gendarmerie Nationale
La Gendarmerie Nationale dispose du principal parc de sécurité publique avec 55 hélicoptères :
bien entendu, la réorganisation nationale interministérielle pourrait faire évoluer le parc. En tout état de cause, le remplacement des 26 AS350 par des hélicoptères supplémentaires qui seront nécessairement des biturbines au vu de la nouvelle réglementation européenne. Celle-ci oblige l'emploi d'hélicoptères biturbine au dessus des villes.
Datant de 2009, les 15 EC-135T2+ pourront être modernisé pour atteindre le standard H-135 (ex-EC-135T3). Ils seront complétés par des machines neuves qui disposeront également d'un treuil afin d'assurer du sauvetage d'urgence comme le font actuellement les AS350 surveillant les côtes landaises. Cette modernisation devraient permettre de prolonger le parc jusqu'en 2040.
Plus ancien car datant de 2002 pour les plus anciens, les EC-145 ne seront pas conservé au sein de la gendarmerie. Ils seront remplacés par un nombre supérieur de H-145 qui disposeront d'une caméra FLIR pour le SAR de nuit. Cela permettra de remplacer une partie des AS350 qui sont actuellement surtout utilisés sur du sauvetage.
II) Les Douanes Françaises
Avec 15 avions et 9 hélicoptères, les douanes françaises disposait encore en 2010 d'un parc relativement correct. Seulement 3 avions et 2 hélicoptères n'étaient pas affecté au service Garde-Côtes. Il reste qu'avec la création de ce dernier, les Douanes vont perdre environ 50% de leurs moyens aériens pour ne conserver qu'une dizaine d'aéronefs.
Ceux-ci seront répartis entre l'historique Base de Surveillance Aéro-Terrestre de Dugny-Le Bourget et une nouvelle base. En effet, je recommanderais la création de la Base de Surveillance Aéro-Terrestre de Valence-Chabeuil (26). Cette dernière permettrais surtout de renforcer la sécurité de la vallée du Rhône même si elle opérera plus généralement dans un triangle Lyon-Menton-Perpignan.
A) Les hélicoptères
Ayant perdu ses bases de surveillance aéro-maritimes, les douanes ont cependant conservés leur 5 EC-135 dotés d'un système FLIR Ultra Force II. Ces derniers vont devoir cependant être repositionnés sur les Bases de Surveillance Aéro-Terrestre (BSAT).
Au vu des besoins de surveillance en région parisienne, je recommandes de doté la BSAT de Dugny-Le-Bourget de 3 EC-135 en remplacement des 2 AS-355 actuellement opérés. Cette augmentation des capacités opérationnelles liés au renforcement de la gendarmerie devant permettre de limité l'emploi des aéronefs à voilure fixe.
Les 2 derniers EC-135 rejoindront donc la nouvelle BSAT de Valence-Chabeuil. Ils devraient permettre d'améliorer considérablement la surveillance aérienne de la vallée du Rhône. C'est à mon sens indispensable au vu de la circulation routière mais également de la présence des installations nucléaires. A ce titre d'ailleurs, la coopération interministérielle avec la Gendarmerie devra être considérablement amélioré.
Selon les équilibrages avec justement la gendarmerie, les douanes pourraient toucher 1 ou 2 EC-135. Cela ne suffira pas à mon sens à justement la création d'une 3e BSAT. Les appareils supplémentaires seront répartis équitablement entre les deux en commençant par Valence.
B) Les avions de surveillance
Avec la création des garde-côtes qui vont récupérer les Beechcraft King Air 350ER et le retrait du service des 2 Cessna 206, les douanes se retrouveraient sans avion pour assurer les missions de surveillance aéroterrestre. C'est difficilement compréhensible. Je recommandes l'achat de 5 appareils pour retrouver une certaine capacité.
Si on regarde de plus près, les douaniers utilisait plutôt des appareils monomoteurs en surveillance aéroterrestre. Je pense donc que le TBM-900 dont l'armée de terre recevra 8 exemplaires VIP sera une bonne cellule. Au vu du rapport de la Cour des Comptes, Il serait plus judicieux de placer le programme sous la supervision de la DGA.
Il s'agira alors d'intégrer sur les 5 appareils un équipement minimum avec une tourelle FLIR, un radar I-Master et, éventuellement, un équipement COMINT. Au vu de ses capacités, le radar I-Master me semble parfaitement adapté aux besoins tels que je les envisage. Pour la tourelle FLIR, on pourrait utiliser l'ULTRA FORCE II dont sont déjà doté les EC-135 des douanes. Je recommanderais pourtant d'y monter la même tourelle que sur les drones tactique Patroller qui sera sans doute plus adaptée.
Au niveau du déploiement opérationnel, je ferais l'inverse des hélicoptères avec 2 appareils au Bourget et 3 appareils à Valence. Le principal argument pour cela est le trafic aérien en région parisienne. En prime, l'essentiel des drones des armés Françaises seront basés dans le Grand Est en cas de besoin urgent. Le deuxième argument est la superficie de la zone potentiellement exploitée par les appareils drômois.